Lorsque Fëalys arrive, la nuit est déjà tombée, bien qu'il ne soit pas tard. Elle ouvre la porte qui produit un affreux grincement indiscret, tout les regards se tournent vers elle. Si il y a bien quelques choses que la jeune femme n'aime pas c'est qu'on la devisage, elle a l'impression d'être un animal, non, les endroits peuplés, elle n'aime pas ça. Elle se dirige vers un endroit peu éclairé, à l'ombre d'un des pilliers soutenant les murs de la taverne, pour scruter la salle. Occupée à chercher les gardes du regard, elle ne voit pas le tavernier approcher, et quand il lui adresse la parole, un frisson la parcourut, il l'a surprit. Par un regard noir elle lui fait comprendre que ça ne doit plus se reproduire, puis elle lui dit qu'elle ne prend rien pour le moment, qu'elle attend quelqu'un, elle verra pour boire après. Il repart donc, et Fëalys peut constater que les gardes ne sont pas encore arrivé...
Elle sort ses dagues, et essuies le sang qui enduit la première avec soin, inutile de laisser des traces de son crime, et puis, autant qu'elles soient propre pour trancher la chair de ses prochaines victimes. Elle n'a plus qu'à attendre dans cet endroit que déjà, elle n'apprecie pas, trop de bruit, trop de monde, l'odeur de l'alcool qui lui donne la nausée...
Heureusement, elle n'a pas à attendre trop longtemps, les deux font bientôt leurs entrées. Elle ne bouge pas, et les laisse venir jusqu'à elle... Ils s'asseoit de chaque côté de l'humaine, qui reste calme, elle semble avoir tout prévus... Elle fait signe à une serveuse pour qu'elle vienne, ce qui est fait rapidement. Fëa lui demande d'apporter trois verres de vins rouges, et lui donne les 12£, sans avoir demander leurs avis aux deux hommes, de toutes façons selon elle, ils n'ont rien à redire, elle fait ce que bon lui semble.
La soirée passa lentement, la femme reste distantes, les forçant à attendre et à se contenter de parler, puis elle leurs proposent de sortir un peu devant la taverne, pour "prendre l'air". Ils passent la porte, et elle les mènent derrière le batîment, espace vide néanmoins dissimulé par les batîments alentours. Personne, ce sera parfait. Karlor profites d'être à l'exterieur pour fumer, pendant que Fëalys et Evendirk s'eloignent de quelques pas. Il la plaque doucement contre le mur pendant que l'assassin pose ses lèvres contre celle du garde. Il ne se méfie pas, et pendant que ses mains descendent contre la taille de la fille, elle se saisit de son arme, qui transperça la gorge de l'homme et se coince dans sa machoire silencieusement, seul un couinement etouffé sors de sa bouche, la blessure et le manque d'oxigène lui offre une mort rapide, et pas trop douloureuse.
*Plus qu'un.*
Fëalys laisse le corps sans vie se poser sur le sol, puis essuit le sang qui a enduit son cou au moment ou elle a tué Evendirk. Elle se redirige vers Karlor, qui la questionne du regard sur la disparition de son ami.
-Y revient.. il est juste allé chercher un verre à l'intérieur.
- Bonne idée je vais en faire de même !
* Mais bien sûr... *
-Tu veux pas plutôt qu'on profite qu'il soit pas là pour..
-Assez jouer, je savais que tu me disais quelques choses...
Elle ne le laisse pas finir sa phrase, et lui met un coup de genou dans des parties qui lui sont assez sensible, puis lui tord le cou dans un craquement qui la fait frémir.
*Et de deux... *
Elle enjambe le corps pour disparaître dans l'ombre de la nuit.